(B)hindi!

Publié le par 3643eur

 Lors de nos dernières aventures, nous fêtions la nouvelle année sur les plages de Thaïlande – cliché mais délicieux!

 

Nous passons ensuite quelques jours à Singapour. Cette ville se dédie aux affaires et au commerce. Nous la trouvons insipide. A noter les panneaux rigolos interdisant la consommation de durian (le durian sent affreusement mauvais, genre le cadavre), et une guesthouse particulièrement sympa.

 

Après une longue escale à Chennai, nous atterrissons à Thrivandrum, en Inde du Sud, capitale du Kerala. Petit nom : Thiruvananthapuram. Boum ! Bruyante, fourmillante, sale ma foi. Au premier abord la ville nous assomme ! Et il fait lourd. Nous nous écrasons pour des siestes de plusieurs heures. Bientot, pour moi, du yoga... Je doute pouvoir sortir de cette léthargie pour me contorsionner.

 

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Mais déjà l’Inde vibre… Nous guettons cette énergie qui allume les regards, immenses et habités. Un feu intérieur, une existence basée sur des croyances aussi vives que différentes des nôtres. La culture indienne, riche, vivace, baroque, rayonne de partout. 

 

Moyen de transport n°1 en Inde, le rickshaw (ou l'art de la négotiation):

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Le second soir, nous allons nous coucher vers 23h. Des rythmes,  scandés sur des tambours, nous empêchent de nous assoupir. Les habits enfilés, nous voilà au pied de l’hôtel… Mais surtout au pied d’un gigantesque éléphant, scintillant d’or et de fleurs. Deux plus petits le suivent. Les habitants fêtent la divinité XYZ (fille de AZX et de XXY), et toute une cérémonie se déroule ainsi dans cette ruelle au milieu de nulle part. Un concert de tambours dansants et torse-nu ponctue le tout. Les offrandes faites, les éléphants aspergés de riz, le cortège s’ébranle vers d’autres chemins.

 

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Le lendemain, nous visitons un magnifique musée pour 10 centimes (ouf ! les prix ont enfin changé !!) et le zoo, drôle autant que triste. En ce dimanche férié – mais oui comme chez nous -, les familles, enfants et amoureux se pressent. Amusant pour ce chien tombé dans l’enclos des singe. Il glapit et joue avec la corde sensée l’extraire. Plusieurs gardiens le contemplent dans l’attente d’une quelconque intervention divine. Triste pour ces minuscules cages aux grands félins, d'une autre époque.

 

Nous constatons aussi très vite le côté aléatoire des directions indiquées et des cartes de la ville. Lorsque nous demandons notre chemin, un dodelinement de la tête, une gracieuse vague de la main : nous voilà partis pour revenir sur nos pas encore et encore! Les rikshaws ne sont pas mieux informés et manquent de sens de l’orientation - si si! Mieux vaut les guider soi-même, ce qui n’est pas donné à n’importe quel touriste. L’office du tourisme d’ailleurs nous indique un gigantesque rassemblement religieux au Sud de la ville, dont personne d’autre n’aura entendu parler. Du coup, nous ne visitons pas vraiment tout ce que nous avions au programme. Nous réussissons malgré tout  à voir :

 

- le magasin de Royal Enfield (Louis ayant fait preuve à ce sujet d’une ténacité hors du commun). Pour les néophites, comme moi, en motologie : il s’agit d’une compagnie de motos anglaises rachetée par les Indiens une fois les Anglais partis. Leur vrombissement sourd parle au coeur des hommes et elles fleurent bon le romantisme colonial.

- un concert d’Arun, rouge chanteur de gorge réputé et accompagné de percussionnistes jamais fatigués, dans la cour du château royal.

 

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- un film, Da Tadia, autrement nommé : fatty manmovie. Où l’on voit un obèse, déguisé en Père Noël, récemment nommé maire de la ville de Cochin, attaquer au gourdin un businessman véreux fondateur de faux centres d’ayurveda. Une comédie transcendante ! L’ambiance dans la salle vaut autant que le film : sifflements, cris, confetti et applaudissements ponctuent les moments forts (et moins forts, on ne suit pas toujours).

 

 


 

 

- nous découvrons les délicieuses dosa, typiques du Sud de l'Inde.

 

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Le lendemain, nos chemins se séparent pour quelques jours ou semaines ! Je pars en rikshaw en direction de Neyyar Dam et du Ashram Sivananda… Louis se dirige vers Varkala pour profiter des vagues de l’Océan – ou du moins c’est ce que nous croyons.

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F
<br /> J'ai adoré Singapour... Mais j'adore la technologie et le "contemporain". Et un point important, a Singapour l' étranger n' existe pas, tous sont étranger. A Singapour la différence est vu comme<br /> une richesse.<br />
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3
<br /> <br /> Ah dans ce cas tu adorerais le Japon!! Technologie et contemporain, avec en plus beaucoup de bon goût et démarche artistique<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> à bientôt<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />